« Le point après la 1ere demi-finale ! | Accueil | Le point "G" de la finale ! »

juillet 07, 2010

Le point "G" d'Espagne-Allemagne

ALL-ESP 0-1

La finale de la Coupe du Monde a eu lieu. Ouais, les deux meilleures nations du monde se sont affrontées malheureusement en demi-finale. Deux styles, deux équipes très différentes, deux philosophies. L’Espagne a mérité sa qualification. Du Bosquet est un comique, mais il est revenu sérieux. En commençant la Coupe du Monde à 10 et avec le frère jumeau d’Iker Casillas dans les buts, il riait dans sa moustache : l’Espagne gérait pépère malgré le coup de froid helvétique. Mais Du Bosquet a quand même tenu bon : à 10 jusqu’en demi-finale, telle était sa blague. Mais face à l’Allemagne, trêve de plaisanterie : on joue à 11 et c’est Pedro qui remplace Casper.

Fallait bien ça. Parce qu’en face, les Allemands avaient tout du costume du lauréat : un fond de jeu, la vitesse, une technique exemplaire, un calme de tous les instants. Impressionnant. Même moi qui, Séville 82 puis Guadalajara 86, ai gardé une haine féroce du foot allemand, ben je suis tombé sous le charme de cette Mannschaft. Une première en 35 ans d’existence. Désormais, je ne regarderai plus cette équipe de la même manière. Depuis 2 ans maintenant, ces deux nations dominent le foot mondial. Et vu les moyennes d’âge de ces équipes (7 joueurs allemands avaient 25 ans ou moins au coup d’envoi, 4 côté espagnol), c’est peut-être parti pour 2 ou 4 ans supplémentaires ! C’est impressionnant ! Honneur au vaincu : Mertesacker est d’un calme impérial, Lahm est l’un des meilleurs latéraux du monde capable de jouer à gauche comme à droite, Schweinschteiger sait TOUT faire c’est fou, Özil merveilleux gaucher n’a que 21 ans, Kroos et Müller, exceptionnels talents, n’ont que 20 ans. L’Allemagne est sans conteste l’équipe de demain.
Mais ce soir, il y a eu une inattention pour permettre à Puyol d’envoyer l’Espagne en finale. L’expérience et la confiance étaient du côté des joueurs de Du Bosquet.


L’Espagne va moins vite qu’en 2008, c’est un fait. Mais lorsqu’on rend un chef d’œuvre, il est difficile de rester au même niveau. On déçoit forcément. L’Espagne nous déçoit car on est incroyablement exigeant avec elle. On lui demande l’impossible. Or, l’Espagne, même moins rapide, moins tranchante que lors de l’Euro suisse, a de la marge. Beaucoup même. Et les Allemands en ont fait la cruelle expérience : essaye encore, Petit Scarabée.
L’Espagne, comme le Barça, c’est un collectif. Et on peut difficilement en sortir une individualité car il faudrait citer les onze joueurs. Mais quand même : je flinguais Carles Puyol dans mes chroniques 2006. Me fait mentir, le cochon. Un gladiateur, un vrai. Quelle fin de match, quel tempérament, quel don de soi ! Maintenant que les Espagnols ont compris qu’il fallait cesser de se boiter entre Catalans et Castillans lors des regroupements, qu’il fallait cesser de prendre les adversaires de haut, ben ça fait mal.

En définitive, je ne vois pas comment l’Espagne pourrait laisser échapper le premier titre mondial de son histoire. Je veux dire : y a pas photo. Je vois plus un 4-1 qu’un 1-0. Mais bon, comme le disait un ancien champion du monde : « En football, tout est possible »…

Mais putain si ça me ferait chier que cette tête de con de Van Bommel
soulève le trophée !!

Publié par FantaRen à juillet 7, 2010 11:45 PM

Commentaires